Féru de littérature carcérale et totalitaire, fasciné par l’œuvre de George Orwell, Arthur Koestler, bercé par Yvan Denissovitch (peut être un peu trop prés du mur de la prison d’ailleurs), j’ai toujours eu une tendresse particulière pour la notion d’isolement, si magnifiquement traitée dans la littérature. Du Joueur d’Echec de Sweig au très vivant Papillon d’Henri Charrière, le champ d’expression de la nature humaine est large lorsqu’on est confronté à soi même.
Nous savons tous que la notion d’incarcération est curieusement extensible, et que l’on peut être contraint entre quatre murs de briques, mais également par une idéologie, un système, voire un vice. La prison est l’endroit d’où l’on ne peut sortir, et dans lequel on se retrouve toujours seul au bout du compte. Dans un groupe institutionnel, la sémantique est fondamentale
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