Dans son dernier éditorial sur cadremploi, ma camarade Sylvia a eu l'audace de
mettre en garde, une fois n'est pas coutume, les candidats contre les erreurs
de base souvent trop commises lors des entretiens de recrutement, citant de-ci
delà diverses perles afin de faire naître un sourire sur quelques lèvres.
La
levée de bouclier qui s'en est suivie et le fatras de réponse m'a laissé
songeur, le thème étant globalement " c'est celui qui ledit qui y est
" et les recruteurs d'abord ils sont nuls et méchants alors pourquoi faire
des efforts ?
Possible réponse à ça : parce qu'ils sont, en l'occurrence, en situation dominante, et semi décisionnaires de votre futur. Ça n'est ni bien ni mal, c'est potentiellement très désagréable s'ils sont nuls ou méprisants, mais c'est comme ça.
Que ce genre de profession flottant entre deux eaux ( très marécageuses au fond et trop claires en surface) et s'appuyant sur des critères subjectifs puissent attirer un monceaux d'ahuris non professionnels n'est un secret pour personne, mais il ne s'agit quand même pas de la majorité, loin de là, et j'ai l'espoir que les gens vraiment mauvais sur le long terme, les fumistes professionnels le payent un jour ou l'autre.
L'un des internautes mentionne une possible " révolution à venir, un"climat pré insurrectionnel". Il semble clair que la période de crise que nous traversons pousse beaucoup de gens à bout, et les candidats plus que les recruteurs, qui ont par définition un poste. Cela dit, on va aussi vers un monde ( même avant la crise ) de plus en plus exigeant, ou l'orthographe ou la présentation peuvent faire la différence entre deux candidats puisqu'en effet, nous ne sommes pas en situation de plein emploi, et qu'il y a plus de candidats que de postes.
On sait assez peu que 60 % d'un entretien, si l'on n'y fait pas
attention, se joue sur les 40 premières secondes :
Le recruteur va être inconsciemment marqué par un certain nombre d'éléments purement factuels et plutôt d'ordre émotif, poignée de main moite, mauvaise haleine, pantalon bordeaux et chemise bleu pétrole, diction trop lente ou trop rapide etc.
Souvenons nous qu'un des facteurs, quoi qu'on en dise, se résume à " ai-je envie de travailler avec vous, de vous voir tous les jours dans certains cas, de pénétrer dans la forteresse inexpugnable du-moins-j'espère-même-si-je-sais-bien-que-non qu'est devenue mon quotidien ?"
Un bon recruteur apprendra à identifier puis neutraliser ces "impressions" si marquantes, pour essayer de se concentrer sur le cœur du débat, les qualifications, la motivation, la personnalité. Mais ces impressions existent, et il serait a peu près aussi efficace de s’en plaindre que de dire n’attrapez pas la grippe A .
Notre but ici n'est pas d'expliquer au petit candidat qu'il doit être servile et courbé devant le recruteur tout puissant.
Notre but est de lui donner des conseils afin qu'il
mette toutes les chances de son coté pour passer les différentes barrières qui
le séparent de son futur emploi. Quand
à l'orthographe, pour finir sur ce détail, il y aura toujours des trous dans la
raquette, mais lui conseiller de se faire relire ou au moins d'utiliser le correcteur parait se situer au niveau du bon sens.
Bien d'accord avec vous, cher DR Hache.....
Je reçois bon an, mal an 1000 candidatures spontanées, ce qui pour une PME de 115 salariés me semble un bon chiffre.
Je passe sur les photocopies ou on ne ramplace que l'adresse de la société, les lettres de motivations de 2 pages à la fin desquelles on ne sait toujours pas ce que veux le candidat, les CV, qui pour le bon motif d'être différents, nous assène un mal de tête par la multitude de couleurs qui ferait palir Monsieur Pinder, et bien d'autres.....
Ce qui me fait hurler, rentrer dans une colère noire, ce sont les candidats qui ont un parcours scolaire, universitaire, et professionnel remarquable, une motivation bien exprimée, orientée vers le poste recherché, mais qui gache tout avec trois fautes d'orthographe par ligne. Cela nuit atrocement à la lecture, et on finit par ne regarder que les fautes, la forme au détriment du fond.......Mille dommages....
Lorsque je rencontre une telle candidature, même si celle-ci ne correspond pas à un poste à pourvoir, je me permets d'appeler le candidat pour l'aider à ne pas refaire la même erreur. Les réactions sont diverses, et vont des remerciements à genoux à la limite de la flagornerie, au "qu'est ce que ça peut vous foutre ??". J'ai même été traité une fois de réactionnaire....J'assume....
Mais j'en viens parfois à me demander si le CV correspond bien à la personne qui l'a envoyé....
Je ne prétends pas être parfait dans le domaine, d'ailleurs cela m'étonnerait que vous ne trouviez pas quelques fautes dans ces lignes, mais ce n'est pas moi qui cherche du travail. Ce n'est pas moi qui doit "séduire" mon futur employeur par mes compétences (l'orthographe et le bon français en font ils partie ?) mon savoir faire et mon savoir être....
Si mon futur chef de produit ne fais pas relire sa candidature, fera t'il relire le doc publicitaire de notre nouvelle gamme de produit ?
Je suis bien d'accord avec vous que faire des fautes d'orthographe n'est pas grave, c'est de ne pas se faire relire qui l'est.
Et même si vous considérez que l'orthographe est un détail, ce détail peut couter cher....et en tant que recruteur, je revendique le fait de ne pas être parfait et d'être incommodé par la mauvaise orthographe.
Désolé.....
Rédigé par : GM | 28 septembre 2009 à 12:19
Donc en résumé: peut importe au final ce que demande le recruteur, comme il est en position de force, le candidat doit essayé de se conformer à la demande du recruteur. Si il ne fait pas cet effort pour décrocher son job, quand le fera-t-il ?
Bien sûr, j'accepterais difficilement de porter un tutu rose en entretien si le recruteur le demandait (quoique, tout le monde à un prix...).
Rédigé par : Vianney | 28 septembre 2009 à 12:56
Si vous venez en entretien en tutu,
1 mettez également des pointes, ça sera moins choquant que
des mocassins noirs.
2 le chignon parait également important mais moins vital (évitez la perruque ça serait ridicule)
3 merci de poster une photo après en commentaire ( je ne sais pas si on peut)
bien cordialement
DRHACHE
Rédigé par : DR HACHE | 28 septembre 2009 à 13:06
Vianney, vous avez mal saisi mon propos. Le but n'étant pas de plaire au recruteur, mais d'être en cohérence avec le poste pour lequel on candidate. Je suppose que vous n'iriez pas en costume à un entretien pour faire partie des petits rats de l'opéra ?
Je ne passerais pas 5 minutes sur l'orthographe de la candidature d'un manutentionnaire non qualifié, mais je considère qu'un cadre qui devra communiquer par oral ou par écrit avec ne serait ce que ses collaborateurs, voire des clients, fournisseurs ou tout autre public extérieur à l'entreprise, se doit d'avoir un minimum de connaissance en orthographe et en tournure de phrase. Ou admettre ces lacunes dans ce domaine et utiliser les compétences de ses collègues pour se faire relire.
Le recruteur a pour premier souci de mettre en adéquation les besoins de l'entreprise avec les compétences des candidats.
Et comme dirait un philosophe bien connu, c'est mon avis, et j'ai facilement tendance à mis ranger quand je veux être d'accord avec moi-même....
Très cordialement,
Rédigé par : GM | 28 septembre 2009 à 14:07
Pour avoir passé un certain nombre d'entretiens ces derniers mois... le florilège d'incompétences de mes "recruteurs" est impressionnant :
retard à l'entretien, contradiction entre les postes présentés au téléphone et en rendez-vous, absence de prise de la plus élémentaire connaissance du CV et découverte dans l'entretien que les données "client" ne correspondent pas à l'expérience et au profil du candidat (moi en l'occurence), incompréhension totale des données personnelles du candidat et je crois que le must est cette pratique de faire faire les entretiens par des soit-disants experts de votre matière... qui ont quitté ladite matière pour devenir recruteur et qui finalement ont généralement une expérience professionnelle métier bien plus courte que la vôtre... comment un recruteur qui a été 2 ans dans un fonction peut tenir un discours style je connais votre mètier, à quelqu'un qui a une expérience de plus de 10 ans...
le problème est qu'un recruteur par définition, comme vous le souligner, est dans une position de domination... mais la domination n'engendre pas la compétence !
Concernant l'orthographe, j'ai toujours considéré qu'il valait mieux quelqu'un qui sait réfléchir mais rédige avec quelques fautes (des relectures par des tiers étant toujours possible), plus qu'un parfait en orthographe qui ne sait pas réfléchir !!
Rédigé par : YbeZ | 29 septembre 2009 à 12:55
Pascal,
il faudrait aussi au minimum savoir apprécier qu'un recrutement n'est pas un acte de vente ou de prestation de service, au sens juridique du terme mais un acte de collaboration dans le long terme, si possible!
il n'y a pas, au sens juridique et sociologique des termes, de client et de fournisseur dans les relations de travail !
Le fait que vous ayez recours à ces termes en dit long sur votre perception des relations humaines et de la gestion des resources humaines...
Vous vous considérez client de vos salariés, ils vous doivent tout ! mais pousser votre raisonnement au bout et vous constater que, limite, ils devraient vous payer pour avoir l'honneur de travailler avec vous ! (raisonnement adopter dans certaines maisons de luxe sous-payants leur employés par rapport au marché sous le motif de la "carte de visite" inhérente à la réputation de la boite!)
un employeur n'est pas un client ! un salarié n'est pas un fournisseur !
la distinction est fondamentale et suppose l'existence de deux pans de droits différents !
Le droit de la vente et des prestations de services, via le louage d'ouvrage, relèvent du Code civil, le droit du travail relève du code éponyme !
La confusion des genres est synonyme de dégérance de la sécurité juridique ! et croyez moi, il n'est pas bon pour un employeur de confondre les choses, cela montre une inadaptation à des choses essentielles, vitales !
Je me demande si on ne pourrait pas considerer que la crise des subprimes n'est pas née d'une perte de valeur et de confusion généralisée sur des élèments essentiels des marchés ! ....
Rédigé par : YbeZ | 30 septembre 2009 à 12:43
heyyy les gars là, faudrait voir à arrêter d'enculer les mouches et de parler des vraies choses... enfin des choses qui sont les plus importantes en ce moment, ensuite on réglera les histoires d'orthographe.
faudrait peut être apprendre à penser par vous même, apprendre à ressentir.. au lieu d'être moulés comme des clones
Rédigé par : simon | 01 octobre 2009 à 20:46
Pascal, t'es complément formaté mon gars, t'agis en robot, en machine... la marchandise a déteint jusque sur toi, tu confonds tout.
on s'en cogne de tes rapports de forces, tu raisonnes à une dimension, celle qu'on t'a biberonné bien gentiment
le but de la civilisation c'est que chacun avec sa singularité trouve sa place
travaille dans ce sens la, t'apporteras quelque chose au monde, au lieu de mathématiser l'espèce humaine comme une marchandise
Rédigé par : simon | 02 octobre 2009 à 21:07
et puis le drH là, tu t'es jamais posé la question du sens que l'on doit donner à son travail ?
le travail comme lien social, et construction d'un monde où chacun pourrait se réaliser ?
parce qu'il parait que pour 80% de tes potes, le sens de leur travail, c'est le fric
le fric
c'est quoi ça, le fric hein ?
c'est un but en soi ?
c'est essayer de construire un monde ?
nan c'est de la petite merde individualiste dont on est en train de crever
Rédigé par : simon | 02 octobre 2009 à 21:15
Si l'orthographe et la qualité de la présentation sont effectivement extrêmement importants, ce qui me révolte en tant que candidat, c'est qu'un DRH se permette de juger des gens et de ne pas s'appliquer à lui-même les exigences qu'il a vis-à-vis des autres, sous le seul prétexte qu'il a l'emploi et le pouvoir. Lorsque GM ramplace au lieu de remplacer, ou encore lorsqu'il hurle contre les candidats au parcours universitaire remarquable, mais qui gache tout (le parcours ou les candidats ?). Ce qui me fait encore plus hurler, moi, pauvre candidat, c'est qu'il assume parfaitement les erreurs qu'il reproche aux autres. Dire que l'on peut tolérer que quelqu'un fasse des fautes d'orthographe ou de grammaire, à condition que pour la lettre de motivation ou le CV, il se soit fait relire de manière à les éliminer, je trouve cela affligeant. C'est admettre que l'essentiel, ce n'est pas que le candidat soit bon, c'est que ce soit un bon tricheur.
Rédigé par : Garfield | 27 octobre 2009 à 03:54
Bonjour Garfield,
La question n'est pas de savoir si le candidat doit être un bon tricheur, mais de définir ce qu'est un bon candidat. Relisez mon propos ci dessus, un bon candidat est un candidat qui aura des compétences et un savoir être en adéquation avec le poste que je propose. Faire relire sa copie parce que l'on est pas sur de son orthographe ne me semble pas être un acte de tricherie, mais au contraire un acte responsable qui montre que l'on assume ses imperfections et que l'on sait les corriger.
Pour votre gouverne je m'applique les remèdes que je préconise en faisant relire systématiquement mes communications, informations et voire même courriers avant de les afficher ou envoyer. Je devrais peut être faire relire mes posts.....
Les fautes d'orthographe ainsi que les tournures de phrase approximatives nuisent à la compréhension du texte, la preuve en est que vous avez su voir "la" faute d'orthographe de mon texte, mais vous n'en avez compris le sens....CQFD
....ou peut être me suis-je mal exprimé...Tout est possible.
Cordialement,
Rédigé par : GM | 27 octobre 2009 à 16:15
Bonsoir
je trouve de plus cette approche un peu scolaire alors qu'on essaye justement de dépasser cela. On ne demande pas au candidat d'avoir avalé un Bescherelle, mais juste de nous montrer qu'il fait aussi un petit effort dans sa volonté de rejoindre le groupe. Votre commentaire reviendrait un peu à interdire les calculettes, non ?
Bien évidement si le poste visé ne demande pas d'écrire, on ne va pas y faire attention, mais ces postes là se font rare dans les institutions financières.
J'ai toujours eu une orthographe déplorable, un genre de disgraphie ou de flemme je n'ai jamais très bien su, et je bénis Word de m'aider à la corriger, sans avoir l'impression de tricher, ni de progresser d'ailleurs mais ca n'est pas le débat.
Après je suis d'accord pour dire que si tout le monde utilise un logiciel pour appliquer des règles que plus personne ne sait respecter on a un problème de cohérence, mais on n'en est pas tout à fait là non plus.
Merci pour la visite et le com en tout cas.
Rédigé par : DR HACHE | 27 octobre 2009 à 20:53
Pour GM
Pour quelqu'un qui attache autant d'importance à l'ortographe!!!!!
Relisez vous....
Rédigé par : CA | 10 novembre 2009 à 09:16
Magnifique.
On vient donc de découvrir que le monde est injuste et que nous avons tous des réactions et des points de vue trés différents.
Encore heureux qu'il existe de multiples fonctions et de multiples métiers.
Le plus amusant, c'est que par ces commentaires j'envisage beaucoup mieux la complexité du travail du recruteur.
Bon courage.
Rédigé par : laurent | 15 mars 2010 à 10:28
Voici ce qui m'est arrivé hier. J'ai RDV avec un recruteur dans un café. Il ne m'offre rien, et sirote son eau minérale. L'entretien commence. Il me questionne : que pouvez vous nous apporter ? je réponds : de l'enthousiasme. Question : en quoi votre enthousiasme peut-il nous être utile ? étonnée, je ne réponds rien. Question: quoi d'autre ? réponse : je connais mon métier. Quel est votre métier ? étonnée,je ne réponds rien. Question : avez vous des questions ? réponse : quelle est la structure de votre entreprise, y-a t-il un directeur de marketing ? réponse : votre question n'a rien à voir avec le poste. Je suis partie en courant, le coeur battant, sans rien avoir consommé.
Rédigé par : Fanfan | 13 mai 2010 à 08:29
Allez, un exemple croustillant pour alimenter le débat -combat devrais-je dire- entre le "professionnalisme" des candidats et le professionnalisme des recruteurs.
1er entretien pour un poste de middle manager très très bien payé dans une société de distribution ou la présentation au client est importante, de 2000 personnes. La personne recevant le candidat est membre du comité de direction et recrute l'un de ses collaborateurs directs.
Le directeur reçoit le candidat en jean délavé, baskets converse et chemisette écossaise des années 70 à manches courtes... 1ere question : pourquoi êtes vous venu en cravate ?
Le candidat brillant passe le filtre, 2eme entretien avec un autre directeur membre du comité de direction et DG d'une filiale du groupe. Le candidat a remis sa cravate ... le directeur son pull camionneur, son jean bleu trop grand et ses baskets cyrillus. 1ere phrase : "je n'ai pas trop le temps, je vous propose de répondre à un questionnaire de 15 mn, faites des réponses courtes svp".
Le brillant candidat encore passe le filtre, il est en finale, en short list... le candidat préfère ne plus y aller.
Rédigé par : Hervé M. | 29 octobre 2010 à 01:19
Un autre exemple ? Alleeeeez !!
un candidat est chassé par un cabinet "spécialisé en chasse de haut potentiel", il a un poste en or pour le candidat, d'ailleurs il en a même 10 pour créer complètement une "dream team" pour son client, grande entreprise européenne de 4500 personnes, pour exploser la concurrence sur un métier très en retard dans le groupe. Les salaires vont avec évidemment, il faut faire vite !!! Le recruteur se déplace en province une journée seulement, le rdv doit être fait dans 2 jours absolument et ne doit pas durer plus d'une heure.
Le candidat précise que dans la liste des 10 postes, il n'y en a qu'un seul qui pourrait être susceptible de l'intéresser et précise sa rem actuelle. "Viens quand même, tu vas voir c'est géniaaaal !".
Le candidat se renseigne, épluche les 10 postes dispo également sur internet, connait déjà très bien l'entreprise par ailleurs. Le candidat y va, est reçu rapidos, le recruteur lui tend 2 formats A4 : la description sommaire de l'entreprise et la fiche de poste sur lequel il voit le candidat parfaitement. Le chasseur de tête s'absente 5mn le temps que le candidat lise les documents qu'il connait déjà par coeur, précisant également qu'il est très pressé car les rdv candidats s'enchainent.
Le poste proposé ? un des postes refusés explicitement par téléphone, avec une rem 25% inférieure à celle actuellement perçue par le candidat.
Le recruteur revient,
le candidat : "C'est une caméra cachée ? Au revoir monsieur, vous allez pouvoir gagner une heure de votre temps, et moi perdre une demi journée de RTT"
Rédigé par : Hervé M. | 29 octobre 2010 à 01:32
Encore un autre ?
Après une candidature spontanée, le directeur de département de ce géant international reçoit le candidat pour un entretien, sans préciser le poste qu'il perçoit pour le candidat.
Le candidat se déplace, le directeur explique l'organisation du groupe pendant une heure et demie, puis étudie le parcours du candidat qu'il trouve excellent. S'en suivent de nombreuses questions très pointues sur l'un des domaines de compétence du candidat, qui y répond brillament.
A la fin de l'entretien, le directeur précise "je n'ai pas de poste à pourvoir pour le moment, je ne vous rappellerai pas". Le candidat "alors quel était l'objectif de cet entretien ?".... "nous lançons une activité proche de vos compétences et nous voulions avoir des informations de la part d'un expert".
Le candidat : "c'est bête, j'aurais dû vous envoyer un bon de commande pour une prestation de consulting !"
Rédigé par : Hervé M. | 29 octobre 2010 à 01:39
Encore un autre ?
Après une candidature spontanée, le directeur de département de ce géant international reçoit le candidat pour un entretien, sans préciser le poste qu'il perçoit pour le candidat.
Le candidat se déplace, le directeur explique l'organisation du groupe pendant une heure et demie, puis étudie le parcours du candidat qu'il trouve excellent. S'en suivent de nombreuses questions très pointues sur l'un des domaines de compétence du candidat, qui y répond brillament.
A la fin de l'entretien, le directeur précise "je n'ai pas de poste à pourvoir pour le moment, je ne vous rappellerai pas". Le candidat "alors quel était l'objectif de cet entretien ?".... "nous lançons une activité proche de vos compétences et nous voulions avoir des informations de la part d'un expert".
Le candidat : "c'est bête, j'aurais dû vous envoyer un bon de commande pour une prestation de consulting !"
Rédigé par : Hervé M. | 29 octobre 2010 à 01:55
Un autre ? toujours plus fort le recruteur
Candidature spontanée, puis entretien mi figue mi raisin pour le candidat. Il sait que cela ne marchera pas dans ce géant européen de la distribution, l'un des plus gros employeurs francais.
la semaine suivante, email reçu "suite à votre entretien..."...
L'entreprise a la politesse d'écarter le candidat par email, ce qu'il faut souligner car cela dépasse largement le traditionnel robot "sans réponse de notre part sous 3 semaines, veuillez considérer blabla blabla blabla".
Le problème ? Madame "la stagiaire ressources humaines" ne connait pas le champ caché d'outlook... le candidat est content d'apprendre qu'il y a eu 53 personnes ayant échoué au 1er filtre RH et que sa collègue du même étage avait postulé également...
La remerciant pour l'information et la réponse, même négative, le candidat n'a jamais reçu de réponse !
Rédigé par : Hervé M. | 29 octobre 2010 à 01:56
Une dernière pour la route !
Le chasseur de tête appelle le candidat pour un poste fort intéressant au sein de ce géant mondial. Le candidat est emballé, le recruteur aussi. l'entretien dure plus d'une heure, "voyons nous rapidement !"
Le candidat se déplace, après 3 mn, le recruteur pense que le candidat est trop fort et trop expérimenté pour le poste, il ressemble trop a son prédecesseur qui est parti trop rapidement.
Le candidat se défend, explique sa maitrise du sujet, jure qu'il vient si une proposition lui est faite, que c'est son rêve d'évolution professionnelle.
Le recruteur semble changer d'avis au fil des minutes, l'entretien dure 2 heures,
et la conclusion ? "vous êtes un candidat excellent, mais je pense que vous êtes trop fort, dommage !"
Rédigé par : Hervé M. | 29 octobre 2010 à 01:56